• HELENE GERSTERN ELUE LAUREATE 2012

    Hier soir, après un apéritif convivial, de nombreux échanges ont permis aux libraires, à l'association et aux lecteurs de s'exprimer sur l'organisation du Prix édition 2012. La séléction a été appréciée avec 4 livres qui ont souvent beaucoup plu. Les rendez-vous d'échanges ont été très fréquentés et ont permis à des personnes de faire connaissance et de discuter littérature autour d'un bon café. De nouveaux lecteurs ont participé, notamment des personnes d'Issigeac qui se sont organisées entre elles pour les échanges de livres, ainsi que des étudiants de seconde et première au Lycée Maine de Biran. La participation des Lalindois est toujours aussi importante.

    Puis est venu le temps du vote. Après un suspense intense où se sont mesurés "Le silence ne sera qu'un souvenir", "Léna" et "Eux sur la photo", c'est finalement ce dernier qui offre à son auteur le second Prix du Livre Pourpre. Hélène Gerstern va être contactée très rapidement et être invitée à venir nous rencontrer en mai.

     

     

    Extraits

    HELENE GERSTERN ELUE LAUREATE 2012

    "La photographie a fixé pour toujours trois silhouettes en plein soleil, deux hommes et une femme. Ils sont tout de blanc vêtus et tiennent une raquette à la main. La jeune femme se trouve au milieu : l’homme qui est à sa droite, assez grand, est penché vers elle, comme s’il était sur le point de lui dire quelque chose. Le deuxième homme, à sa gauche, se tient un peu en retrait, une jambe fléchie, et prend appui sur sa raquette, dans une posture humoristique à la Charlie Chaplin. Tous trois ont l’air d’avoir environ trente ans, mais peu être le plus grand est-il un peu plus âgé. Le paysage en arrière-plan, que masquent en partie les volumes d’une installation sportive, est à la fois alpin et sylvestre : un massif, encore blanc à son sommet, ferme la perspective en imprimant sur l

    a scène une allure irréelle de carte postale."

    HELENE GERSTERN ELUE LAUREATE 2012

    « Oui, il est insupportable de ne pas savoir ; ce silence familial est un poison qui contamine tout ce qu’il touche, nos rêves, nos peurs, nos vies d’adultes. Et il finit par nous replier autour de de nos questions trente ou quarante ans après. »

     

    « Aujourd’hui, lorsque je pense à eux deux, je mesure la force de leur lien, ce lien qui nous a conduits l’un vers l’autre à trente-sept ans de distance, à partir d’une improbable coupure de journal. (…)Oui, c’étaient eux sur la photo, qui nous parlaient, nous appelaient… Je les contemple jusqu’au vertige et je crois les entendre nous dire qu’il faut vivre maintenant, saisir la chance qu’ils ont laissée échapper. »

     

     


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