• Meilleurs voeux et bonne lecture ...

    Il reste un mois pour lire les 6 livres de la sélection. Le prochain rendez-vous d'échanges est ce samedi 7 janvier, à 16h, à la Ballade Irlandaise à Bergerac, et à La pPetite Cuillère à Lalinde. Nous vous y attendons aussi nombreux que d'habitude pour échanger livres ou impressions.

     

    Si vous avez fini vos lectures, ou si vous avez encore un peu de temps à consacrer aux auteurs sélectionnés je vous invite à visiter quelques sites sur la toile. Je complèterai cet article au fur et à mesure que je trouverai des traces des nos jeunes écrivains sur internet.

     

    • Hélène Gestern

    Ecoutez la dans cette interview sur France Culture : http://www.franceculture.fr/emission-du-jour-au-lendemain-helene-gestern-2011-09-02.html

    Découvrez son site internet : http://web.me.com/helene.gestern/helene.gestern/index.html

    • Fanny Saintenoy

    http://www.toslog.com/fannysaintenoy/accueil

    et une interview sur webtvculture : http://www.web-tv-culture.com/

    • Laurence Vilaine

    Une interview d'elle : http://leblogcultura.com/livre/litterature/le-silence-ne-sera-quun-souvenir-laurence-vilaine-selection-talents-a-decouvrir-2011/

    • Stéphane Corvisier

    Je n'ai rien trouvé à part quelques articles deci-delà. 

    • Virginie Deloffre

     Une interview Albin Michel : http://www.youtube.com/watch?v=NRsWddTHxq0

    • Stéphane Hoffmann

    Je n'ai rien trouvé non plus. Mais je reviendrai à l'assaut ...à suivre

    Bonne lecture

     



     


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  • Commentaires

    1
    Samedi 7 Janvier 2012 à 21:34

     

    Ballade irlandaise ce samedi, seconde édition du livre pourpre, je tente d'introduire mon propos par une parodie de Charlie et ses drôles de dames, et puis livrer les dessous d'une élection fait toujours recette (T'as vu sa gueule sur la jaquette !), mais ma femme lit par-dessus mon épaule, j'efface tout, je commence :

     

     

    Il y a des livres sur lesquels on ne s'attarde pas. On les a lus, ça suffit. Sur les autres, les conversations sont denses. Moi je défends Le silence ne sera qu'un souvenir, c'est écrit, construit, et le propos fait échos à un livre récent pour moi, « Des nouvelles d'Alain », du photographe Alain Keler épaulé par le dessinateur Emmanuel Guibert, aux éditions Les arènes, un livre sur les roms d'une neutralité de photographe irréprochable, alors que Laurence Vilaine aborde le sujet de l'intérieur, avec la force de l'évidence.

     

     

    Mais bon, c'est lourd à lire, alors les conversations arrivent rapidement à Eux sur la photo. Or, si l'on a le droit d'aimer sans raison, il faut toujours expliquer le pourquoi de ses doutes :

     

     

     

    Page 168 : « Et vous, de votre côté, avez-vous eu le temps de regarder les photos ?

    Page 169 : « Pas le temps de regarder les photos, restées dans le bagage de soute pendant le voyage. »

     

     

    Il a le temps d'envoyer un courriel d'une page, rédigé sans une faute de frappe soit dit en passant, dans une langue tout à fait correcte, faut pas non plus attendre que de la littérature sorte de la fibre optique, même le temps de prévoir un petit retrait en début de paragraphe, pas facile le petit retrait dans un email, courriel qui permet à son auteur de nous entretenir de son taux de glycémie et de la vue imprenable depuis sa chambre d'hôtel sur un parking, de quoi passionner celle de la page 168 qui attend impatiemment le résultat de ces photos !

     

     

    Du coup, retour de bâton page 170 : « (…) et je n'ai pas eu le temps de passer aux Langues O'. », où l'attend la traduction d'un document essentiel. Celui de la page 169 survivra-t-il a cette attente forcée ? Nous, ça va, parce qu'une nouvelle promesse nous attend à la ligne suivante : « Il ne faut surtout pas que j'oublie d'aller voir le notaire de Sylvia »; or qui dit notaire dit testament, mots définitifs et donc fin de l'histoire : il ne nous reste donc plus qu'à attendre. Mais je n'aimerais pas être celui de la page 169, qui tire le pompon page 241 lorsque sa correspondante se montre cruellement rancunière : « Je suppose que plus jamais de ma vie je n'aurai l'occasion de commettre un oubli aussi freudien que cette traduction à Paris... ». Mais à nous aussi elle en veut finalement : le notaire affable la reçoit page 178, lui remet une boîte qui détient évidemment la clé de l'énigme qu'elle tente de percer depuis des jours, et elle : « Au moment où je vous parle, je n'ai pas pu me résoudre à ouvrir cette boîte ». Un peu comme Carter devant le tombeau de Toutânkhamon, « Bon les gars, j'ai pas le courage, on rebouche ! ». Trois jours plus tard elle annonce : je regarderai vendredi soir. Deux jours plus tard : « Toujours pas trouvé le courage d'ouvrir la boite. » Bon, nous on continue, on va pas s'arrêter après 200 pages. Et on a bien fait, car encore deux jours plus tard : « J'ai ouvert la boîte. ».

     

     

    Ce suspens qui tient au tripe, puissant au point de nous tenir en haleine durant des jours et des pages, ça me rappelait un autre livre, je cherchais depuis des jours, un livre que j'avais dû aimer ou détester puisque j'en conservais une impression précise, certainement un livre d'aventure, avec une chute à chaque page, des intrigues imbriquées… et finalement un soir, « Papa tu peux nous lire Tintin au Congo ? », ça m'est revenu !

     

     

    Après ce suspens à la Tintin sur 300 pages et pas une image, je vous confirme qu'après « Eux sur la photo », on attend avec impatience « Eux en Alaska », « Eux au Pérou » et surtout : « Eux, Le film » !

     

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